Transformer le paysage urbain, un projet à la fois
Kodemest unefirmemontréalaisedeconsultation et développement immobilier fondée en 1997 par Benjamin Sternthal et spécialisée dans la gestion de projets de développement institutionnel et public, de complexes de loisirs, touristiques et hôteliers, commerciaux et industriels, ainsi que résidentiels. Au cœur de la mission de Kodem est la volonté de « transformer le paysage urbain, un projet à la fois ». Depuis sa fondation, l’entreprise a réalisé plus de 300 projets qui « représentent plus de 10 millions de pieds carrés construits, plus de 500 000 appels téléphoniques, plus de 150 000 tasses de café, et je ne sais combien de boîtes d’aspirine », tel que Benjamin ajoute avec humour. Le fondateur se souvient avec tendresse de son enfance dans un milieu artistique, lorsqu’il s’amusait à construire des châteaux de sable avec ses camions Tonka et s’évadait dans l’univers enchanté de Peter Pan et d’Oz. Aujourd’hui, il revendique la réalisation de sa vision magique du monde en donnant vie à son propre « pays d’Oz », grâce aux différents projets réalisés. Il aime voir son équipe comme un groupe d’enfants qui s’amusent avec leurs camions Tonka, rêvant de tous ces grands projets qu’ils veulent accomplir. Selon lui, pour réussir dans le développement immobilier, il est essentiel d’avoir l’esprit d’un enfant, c’est-à-dire d’être créatif et plein d’imagination, tout en faisant preuve de la discipline d’un adulte. Il se remémore une citation d’un ancien président de l’Éthiopie, inscrite au Musée d’ethnographie du pays, qui l’a profondément touché : « Les enfants doivent jouer, car le jeu nourrit les rêves, et les rêves construisent les nations. » Il continue en soulignant que « dès que vous arrêtez de rêver et de jouer, vous cessez d’être créatif ». Ils se considèrent comme « le chef d’orchestre », qui dirige le processus de création des projets, de leur conception à leur commercialisation. Ce qui distingue Kodem, c’est, comme le souligne son fondateur, leur approche à l’intersection de la logique et de la vision : « Nous développons des solutions en réponse aux exigences du marché et à celles liées à l’économie. C’est ce que THE CONSTRUC T I ON SOURCE QUEBEC
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j’appelle l’harmonie entre la logique et la magie. La logique, c’est l’élaboration du business plan. La magie consiste à mettre en œuvre un plan d’affaires audacieux qui donne naissance à un produit remarquable, un produit qui résiste à l’épreuve du temps ». Pour Benjamin, un projet exceptionnel doit être un succès non seulement sur le plan financier, mais un qui résiste à l’épreuve du temps : « Les deux peuvent fonctionner en parfaite synergie. En effet, pour concevoir un projet véritablement précieux dans une ville, il faut qu’il reste pertinent après une décennie. De plus, ce projet doit répondre aux attentes des utilisateurs, quel que soit leur profil ». Kodem est animé par ce que Benjamin nomme « l’art du développement », qui consiste à concevoir des lieux à l’intersection de l’art et du savoir-faire. Cela se concrétise par « la réalisation d’une architecture avant-gardiste, d’un design intérieur soigné et d’une qualité de construction exceptionnelle pour créer un projet qui résiste à l’épreuve du temps ». Pour lui, il est important que les espaces et les bâtiments créés s’intègrent harmonieusement au paysage urbain et qu’ils s’inspirent de l’histoire de la ville. Ils doivent également offrir aux gens des espaces qui favorisent la création de souvenirs et un sentiment d’appartenance. « Nous créons des paysages. Nous transformons les milieux urbains. Il y a vraiment une grande satisfaction à bien faire cela. J’aime beaucoup marcher avec mes enfants âgés de 9 et 12 ans dans les rues et leur montrer les projets que j’ai réalisés, ou les emmener dans les projets ». Et l’une des manières de pratiquer cet art est d’intégrer l’art même dans les projets réalisés. Dans les projets de Kodem, on peut voir des œuvres d’artistes renommés comme Pascale Girardin ou Vanessa Hardin : « En invitant des artistes de renommée internationale à participer à nos projets, ils acquerront une signification plus THE CONSTRUC T I ON SOURCE QUEBEC
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profonde. Leur impact durera 100 ans plutôt que 20 ans ». Kodem se distingue par son service personnalisé pour les clients et partenaires. Benjamin le souligne : « Nous avons la chance d’avoir une clientèle fidèle, ce qui, à mon avis, démontre l’excellence de notre entreprise, car elle n’aurait pas cette loyauté sans cela. Notre réussite repose entièrement sur le bouche-à-oreille ». Kodem s’engage dans une vaste gamme de projets en partenariat avec les experts de l’industrie : des mandats institutionnels, des projets de stations balnéaires, des hôtels, des centres commerciaux, des projets industriels et résidentiels. « Nous réalisons les meilleurs projets dans chacun de ces domaines » dit Benjamin fièrement. Côté résidentiel, ils ont réalisé le Solstice et ils sont en train de développer Hemisphere, à Pointe-Claire, un projet de 364 THE CONSTRUC T I ON SOURCE QUEBEC
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unités, composé de deux tours de 10 étages. Ils sont également impliqués dans la création des établissements scolaires privés les plus prestigieux du Québec, dans le développement de centres commerciaux et ils ont développé le siège de CSN, l’un des plus grands projets institutionnels au Québec. En parlant de la diversité de leurs projets, Benjamin précise : « Ce que je dirais, c’est qu’étant présents dans tous les secteurs de l’immobilier à un niveau élevé, notre expertise en développement est comme un arc-en-ciel. C’est une boîte à outils garnie de tous ces outils que nous pouvons utiliser pour en choisir le meilleure pour résoudre le un problème et pour édifier un bâtiment remarquable ». Benjamin partage avec nous son engagement envers la communauté de Montréal, ainsi que son fort désir de « redonner mon expertise et mon argent là où je peux faire une différence positive dans le monde ». Ainsi, Kodem est à l’origine de la construction du nouveau siège de Share the Warmth, qui a bénéficié d’un travail bénévole. Ils ont réussi à attirer d’autres entreprises pour qu’elles y contribuent en offrant leur temps, leurs matériaux et de l’argent pour l’aménagement de leurs nouvelles installations. De plus, ils soutiennent une organisation qui érige des écoles en Afrique de l’Est et en Éthiopie, des puits et des systèmes de distribution d’eau potable. Au sujet de l’évolution de Kodem, Benjamin souligne qu’ils se sont initialement concentrés sur le développement pour des tiers en tant que développeur principal. Cependant, ils sont en train de se transformer en partenaires dans ces projets. Cette transition s’explique par le désir de ces groupes de les considérer comme des partenaires, et non plus comme des prestataires de services facturant des frais. Benjamin reconnaît que changement pourrait conduire à une croissance. Leur entreprise pourrait ainsi passer du statut de « firme boutique » à celui de société de taille moyenne. Cette évolution leur permettrait de prendre en charge un plus grand nombre de projets par année, élargissant ainsi leur impact sur le marché tout en conservant leurs valeurs fondamentales de qualité et d’implication personnelle. Toutefois, Benjamin précise que cette évolution ne change rien à son implication directe et continue dans le développement de projets : « j’aime tellement diriger et développer ces projets que je ne m’en éloignerai jamais complètement. J’aime enfiler mes bottes et me rendre sur les chantiers ». C’est pour cela qu’il ne voudrait jamais « perdre l’aspect boutique », car « je pense que c’est ce qui nous rend meilleurs, et c’est ce qui rend le travail ici vraiment agréable ». C’est aussi cet aspect de l’entreprise qui fait en sorte que les décisions sont prises « sans avoir à passer par sept niveaux de gestion ». Il est crucial pour lui de maintenir cette structure agile et à taille humaine où ils sont étroitement impliqués dans chaque projet, en accordant une attention particulière à tous les détails et en cherchant constamment à s’améliorer. Il termine en disant : « Mon cœur est dans ces projets, et j’aime ce que nous créons. Je ne veux pas arrêter de créer ce que nous créons. Nous pourrions devenir Walmart ou Costco, ou encore ressembler à Harry Rosen. Je pense plutôt que nous nous situons dans la sphère de développement d’Harry Rosen et de Whole Foods. Bien que nous soyons engagés dans des projets caritatifs et économiques, notre nature intrinsèquement boutique nous amène à viser un rendement plus élevé de notre côté des frais de développement ». THE CONSTRUC T I ON SOURCE QUEBEC
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