psychologique et de prendre desmesures rapides et efficaces lorsqu’un comportement irrespectueux est observé ou signalé. Même avant l’adoption du projet de loi 42 mentionné précédemment, cet aspect était déjà une priorité pour l’ACQ. « Nous visons depuis longtemps à sensibiliser les employeurs, mais aussi les employés, à l’importance d’un environnement de travail sain », déclare Guillaume. « Nous avons cherché à démystifier, prévenir et reconnaître le harcèlement, et à fournir à nos membres les meilleurs outils et ressources pour agir contre celui-ci. » À cet égard, l’ACQ a réalisé un projet avec le soutien financier de la CNESST grâce à son programme de lutte contre le harcèlement psychologique et sexuel en milieu de travail. Ce projet a mené à la création d’un webinaire avec cinq clips vidéo expliquant aux employeurs comment favoriser un environnement de travail sain, comment reconnaître le harcèlement, les obligations légales de l’employeur en termes de politique et de mécanismes de traitement des plaintes, le coût de l’inaction contre le harcèlement, et s’assurant que des mesures raisonnables sont en place pour prévenir le harcèlement. Ces clips vidéo sont maintenant offerts en ligne pour les membres. À l’avenir, ce sont ce genre d’initiatives que l’ACQ continuera d’explorer pour rendre l’industrie de la construction au Québec aussi accueillante que possible pour les nouveaux travailleurs, quel que soit leur profil. L’association reconnaît que l’industrie de la construction dans la province fait face à certains défis, mais elle croit qu’à travers la modernisation et un changement de culture, ses membres seront en mesure de relever ces défis de front. VOLUME 1 , ÉD I T I ON 4
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