Volume 1 Edition 4

avec les clients et à assurer une communication efficace. « Nous nous enthousiasmons beaucoup et allons jusqu’àcréerdes récitsautourdenosprojets.Nous faisons un effort considérable pour expliquer nos projets et leur impact sur la ville, » dit-elle. « Nous apportons ces idées à nos clients en utilisant des visuels pour les aider à comprendre. Ensuite, nous espérons le meilleur. » Peter attribue également la croissance de la firme à leur implication personnelle dans chaque projet, une implication qui reste intacte malgré la croissance de l’entreprise au fil des ans. « Nous restons toujours étroitement impliqués avec nos clients, et je pense que cela montre à quel point nous nous investissons, » dit-il. « Beaucoup de nos clients travaillent dans le secteur municipal, bien que nous ayons aussi des clients privés. Les deux types de clients apprécient le fait que nous ne sommes pas trop corporatifs, que nous n’avons pas une attitude trop formelle envers le travail. » « En même temps, » ajoute-t-il, « nos clients apprécient le fait que nous visons la qualité maximale. Cela se reflète dans la manière dont nous parlons d’un projet donné, dans la manière dont nous le concevons, et dans la manière dont nous veillons à ce qu’il soit correctement réalisé. » Au cours des dernières années, l’entreprise a participé à des projets de grande envergure, ce qui a permis à la firme de gagner en renommée à Montréal et au-delà. Leur travail en cours sur le mont Royal a été largement reconnu pour son approche discrète et novatrice. Selon Peter, cependant, c’est peut-être leur plan directeur pour le Corridor de biodiversité de Saint-Laurent qui a attiré le plus d’attention et renforcé leur réputation. En 2018, leur proposition a remporté un concours national multidisciplinaire d’architecture de paysage. Leur équipe comprenait les firmes LAND Italia, Table Architecture et Biodiversité Conseil. Fannie, qui a joué un rôle de premier plan dans l’élaboration du plan directeur, en parle avec fierté. « C’était censé être une nouvelle infrastructure vert et bleu importante, » explique-t-elle. « Cela représentait une nouvelle façon de penser la biodiversité. Il s’agissait avant tout de fournir aux animaux et aux insectes des habitats viables tout en permettant aux citoyens de se rapprocher de la nature. L’intention derrière le plan directeur était de connecter tous les êtres vivants, c’est-àdire la faune, la flore et l’humanité. » Les idées introduites par civiliti dans le plan directeur du Corridor de biodiversité se sont retrouvées dans d’autres projets majeurs. L’un des plus importants est le projet de l’avenueMcGill College, qui relie l’Université McGill à la célèbre Place Ville-Marie de Montréal. L’avenue existante à quatre voies est en train d’être transformée en une esplanade piétonne dotée d’une forêt urbaine destinée à être appréciée tout au long des saisons. Un ruisseau éphémère, associé à un schéma innovant de gestion de l’eau, viendra enrichir ce projet qui favorise la biodiversité urbaine. VOLUME 1 , ÉD I T I ON 4 Bioretention Basin, Montreal - Photo: ©Olivier Blouin

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