partie des matériaux de construction utilisés, et ce, dans un souci d’encourager l’économie locale et de réduire l’empreinte écologique des constructions réalisées. Robin précise : « plus une maison est grande et coûteuse, plus son empreinte écologique est importante. C’est pourquoi, pour nous, le choix des projets et de clients est primordial ». En adoptant une approche d’économie circulaire, Robin privilégie les collaborations avec les manufacturiers et les sous-traitants locaux. « Nous préférons partager les revenus de nos projets avec des gens que nous connaissons, des amis, des voisins, des collègues de travail, des parents. C’est de cette manière que nous avons pu développer un côté humain et social au sein de notre entreprise », dit Robin, qui se trouve au bord d’un petit lac, entouré par la nature, au moment de l’entrevue. Le projet qui constitue un moment charnière dans l’histoire de l’entreprise est, selon Robin, une maison conçue par un architecte néerlandais en 2015, construite à partir d’essences de bois naturelles. Son intérêt envers le système de construction Passiv House l’a amené à construire cettemaison dont les murs étaient en bois lamellé croisé. Ce matériel se compose de plusieurs couches de lamelles disposées dans un seul sens, qui sont après croisées à 90 degrés et collées entre elles. Il souligne les avantages de ce type de construction « qui rend la maison plus vivante en ce qui a trait à la gestion de l’humidité, de la chaleur, de l’étanchéité, et de l’insonorisation ». De plus, pour limiter l’empreinte écologique de la maison, ils ont utilisé des membranes, des rubans et des mousses de calfeutrage, tous fabriqués dans la mesure du possible, sans produits dérivés du pétrole. À l’époque c’était un projet THE CONSTRUC T I ON SOURCE QUEBEC
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