unités, composé de deux tours de 10 étages. Ils sont également impliqués dans la création des établissements scolaires privés les plus prestigieux du Québec, dans le développement de centres commerciaux et ils ont développé le siège de CSN, l’un des plus grands projets institutionnels au Québec. En parlant de la diversité de leurs projets, Benjamin précise : « Ce que je dirais, c’est qu’étant présents dans tous les secteurs de l’immobilier à un niveau élevé, notre expertise en développement est comme un arc-en-ciel. C’est une boîte à outils garnie de tous ces outils que nous pouvons utiliser pour en choisir le meilleure pour résoudre le un problème et pour édifier un bâtiment remarquable ». Benjamin partage avec nous son engagement envers la communauté de Montréal, ainsi que son fort désir de « redonner mon expertise et mon argent là où je peux faire une différence positive dans le monde ». Ainsi, Kodem est à l’origine de la construction du nouveau siège de Share the Warmth, qui a bénéficié d’un travail bénévole. Ils ont réussi à attirer d’autres entreprises pour qu’elles y contribuent en offrant leur temps, leurs matériaux et de l’argent pour l’aménagement de leurs nouvelles installations. De plus, ils soutiennent une organisation qui érige des écoles en Afrique de l’Est et en Éthiopie, des puits et des systèmes de distribution d’eau potable. Au sujet de l’évolution de Kodem, Benjamin souligne qu’ils se sont initialement concentrés sur le développement pour des tiers en tant que développeur principal. Cependant, ils sont en train de se transformer en partenaires dans ces projets. Cette transition s’explique par le désir de ces groupes de les considérer comme des partenaires, et non plus comme des prestataires de services facturant des frais. Benjamin reconnaît que changement pourrait conduire à une croissance. Leur entreprise pourrait ainsi passer du statut de « firme boutique » à celui de société de taille moyenne. Cette évolution leur permettrait de prendre en charge un plus grand nombre de projets par année, élargissant ainsi leur impact sur le marché tout en conservant leurs valeurs fondamentales de qualité et d’implication personnelle. Toutefois, Benjamin précise que cette évolution ne change rien à son implication directe et continue dans le développement de projets : « j’aime tellement diriger et développer ces projets que je ne m’en éloignerai jamais complètement. J’aime enfiler mes bottes et me rendre sur les chantiers ». C’est pour cela qu’il ne voudrait jamais « perdre l’aspect boutique », car « je pense que c’est ce qui nous rend meilleurs, et c’est ce qui rend le travail ici vraiment agréable ». C’est aussi cet aspect de l’entreprise qui fait en sorte que les décisions sont prises « sans avoir à passer par sept niveaux de gestion ». Il est crucial pour lui de maintenir cette structure agile et à taille humaine où ils sont étroitement impliqués dans chaque projet, en accordant une attention particulière à tous les détails et en cherchant constamment à s’améliorer. Il termine en disant : « Mon cœur est dans ces projets, et j’aime ce que nous créons. Je ne veux pas arrêter de créer ce que nous créons. Nous pourrions devenir Walmart ou Costco, ou encore ressembler à Harry Rosen. Je pense plutôt que nous nous situons dans la sphère de développement d’Harry Rosen et de Whole Foods. Bien que nous soyons engagés dans des projets caritatifs et économiques, notre nature intrinsèquement boutique nous amène à viser un rendement plus élevé de notre côté des frais de développement ». THE CONSTRUC T I ON SOURCE QUEBEC
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